Depuis le mois d’avril, le monde entier a été témoin du courage et de la détermination des étudiants face à la complicité de nombreuses institutions éducatives et financières dans le génocide commis par l’État d’Israël envers le peuple palestinien. De nombreux campements ont été formés à travers le pays pour dénoncer cette complicité et exiger un cessez-le-feu, notamment celui de l’université McGill ainsi que le camp Al-Soumoud.
Au début du mois de juillet, le Service de police de la ville de Montréal (SPVM), en collaboration avec les services de la firme privée Sirco, s’est résolu à expulser de force les campeurs qui s’y trouvaient et à démanteler l’ensemble de leurs installations, malgré la légalité de leurs méthodes de contestation. L’emploi de telles mesures répressives face aux revendications démocratiques des étudiants démontre clairement les priorités de nos institutions éducatives et financières.
Le Mouvement québécois pour la paix condamne fermement la décision de l’administration de l’université McGill et la ville de Montréal de recourir à de telles mesures : museler les contestataires au lieu d’écouter les revendications de ces derniers qui exigent, entre autres, que nos institutions, quelles qu’elles soient, mettent fin à leurs investissements auprès de tout État ou de toute compagnie complices des violations des droits du peuple palestinien et du droit international.
Le MQP tient à affirmer son entière solidarité avec toute personne qui s’est mobilisée au cours des derniers mois et qui continue à se mobiliser pour faire valoir le droit de la nation palestinienne à l’autodétermination et pour exiger que les gouvernements canadien et québécois cessent d’investir dans les crimes commis par l’État d’Israël.
Vive la solidarité internationale – vive la Palestine !
Montréal, le 13 juillet 2024